Douleur à la cheville

Auteur : Fabio Buratti – physiothérapeute

La cheville en quelques mots

Quand on parle de la cheville entre amis, on se représente souvent une simple articulation entre la jambe et le pied. Dans le monde médical, c'est un peu plus compliqué... 
En anatomie, la cheville, aussi appelée articulation talo-crurale, réunit le tibia, la fibula (péroné) et le talus (attention, le talus n'est pas le talon!)

Mais lorsqu'on a mal à la cheville, cela pourrait être :
  • l'articulation sous-talienne, qui réunit le talus avec la calcanéum (c'est lui, l'os du talon)
  • l'articulation tibio-fibulaire distale, qui réunit le tibia et la fibula
Ainsi, entre les malléoles et notre pied, on compte bien trois articulation... dont la cheville!

Et tout ne se joue pas uniquement à cet endroit : il y a également une articulation plus éloignée (la tibio-fibulaire proximale), qui est proche du genou, mais qui concerne directement les mouvements de notre cheville et de notre pied!

Mais à quoi sert la cheville ?

La cheville permet d'orienter le pied pour que l'on puisse solidement prendre appui dessus.
Avec l'aide du tendon d'Achille, le plus gros tendon du corps humain, le couple pied-cheville nous propulse efficacement lors de la marche, la course, les sauts, la corde à sauter... 

Ce couple nous offre également des appuis solides lors de changements de direction brusques, comme cela arrive dans certains sports (basket, ski, football, rugby, ...) et il amortit plusieurs fois notre propre poids lors de réceptions plus ou moins prévues (atterrissage après un saut... ou si on rate une marche).

Les ligaments, muscles et tendons assurent cette stabilité et de nombreux récepteurs sensoriels nous aident à rester en équilibre debout ou lorsque nous marchons.... même quand le terrain est irrégulier ou si nous gardons les yeux fermés.

Véritable pilier, le bon fonctionnement de la cheville peut impacter celui du genou, de la hanche ou encore de la colonne vertébrale. Lors de douleurs de cheville, il n'est pas rare que des compensations au niveau du genou, de la hanche ou du dos s'installent...

Mais à quoi sert la cheville ?

La cheville permet d'orienter le pied pour que l'on puisse solidement prendre appui dessus.
Avec l'aide du tendon d'Achille, le plus gros tendon du corps humain, le couple pied-cheville nous propulse efficacement lors de la marche, la course, les sauts, la corde à sauter...

Ce couple nous offre également des appuis solides lors de changements de direction brusques, comme cela arrive dans certains sports (basket, ski, football, rugby, ...) et il amortit plusieurs fois notre propre poids lors de réceptions plus ou moins prévues (atterrissage après un saut... ou si on rate une marche).

Les ligaments, muscles et tendons assurent cette stabilité et de nombreux récepteurs sensoriels nous aident à rester en équilibre debout ou lorsque nous marchons.... même quand le terrain est irrégulier ou si nous gardons les yeux fermés.

Véritable pilier, le bon fonctionnement de la cheville peut impacter celui du genou, de la hanche ou encore de la colonne vertébrale. Lors de douleurs de cheville, il n'est pas rare que des compensations au niveau du genou, de la hanche ou du dos s'installent...

Pourquoi ma cheville me fait mal ?

Une douleur à la cheville peut avoir plusieurs origines, parfois combinées :
  • Os : fracture, arrachement, déformation osseuse, maladie de Sever, ...
  • Ligament : entorse (la plus férquente concerne le ligament talo fibulaire antérieur), déchirure partielle ou complète, ...
  • Muscle : déchirure musculaire (claquage), trigger points, tension excessive, déséquilibre, ...
  • Tendon : tendinopathie (ex : du tendon d’Achille, des fibulaires ou du tibial postérieur), rupture partielle ou totale du tendon d'Achille, maladie de Sever, ...
  • Articulation : arthrose, instabilité chronique de cheville, ...
  • Nerfs : irritation d’un nerf périphérique, douleur projetée depuis la colonne lombaire, ...
  • Circulatoire ou inflammatoire : œdème, goutte, arthrite, infection articulaire
  • Posturale ou fonctionnelle : perte de mobilité ou de force, déséquilibres musculaires, ...
  • ...
Certaines douleurs apparaissent après un traumatisme (chute, faux pas, entorse), tandis que d’autres se développent progressivement, sans cause évidente.

Et en physio, on fait quoi ?

Le traitement dépendra du diagnostic médical et du bilan physiothérapeutique. La prise en charge en physiothérapie peut comprendre:
  • des exercices de mobilité et de proprioception (réapprentissage de l’équilibre et du contrôle),
  • un renforcement musculaire ciblé pour stabiliser la cheville et le pied,
  • des techniques pour améliorer la souplesse des tissus ou réduire la douleur,
  • des conseils de reprise progressive d’activité et de prévention des rechutes.
L’objectif : retrouver une cheville forte, mobile et stable, tout en respectant la douleur et le rythme de guérison du corps. 
Le mot du physio
La cheville est bien plus qu’une simple articulation : c’est le fondement de notre équilibre et de notre mouvement.
La comprendre, la renforcer et la mobiliser, c’est protéger l’ensemble de notre chaîne posturale.
N’hésitez pas à poser vos questions à votre thérapeute : chaque cheville a son histoire et il n'y a pas de mauvaise question.
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