Douleur de genou

Auteur : Fabio Buratti – physiothérapeute

Le genou en quelques mots

A la fois solide et mobile, le genou est la plus grosse articulation du corps humain !
Il supporte notre poids, nous permet de marcher, courir, sauter… mais aussi de nous accroupir ou simplement de nous lever d’une chaise.
En réalité, notre genou est constitué de deux articulations (fémoro-tibiale et fémoro patellaire) qui réunissent trois os :

le fémur
le tibia
la patella (rotule)

Pour assurer la stabilité de cet ensemble tout au long du mouvement, notre genou fait appel à :

des ligaments (croisés et latéraux) qui maintiennent l’articulation en place,
des ménisques (interne et externe), véritables “amortisseurs” qui répartissent les pressions,
des muscles et tendons puissants qui contrôlent les mouvements, notamment le quadriceps, les ischios-jambiers et ceux du mollet.

Mais à quoi sert le genou ?

Le genou est une articulation charnière qui fait le lien entre notre hanche et notre pied, et qui adapte la longueur de notre jambe en fonction de ses mouvements et positions.
Grâce à lui, on peut :

monter et descendre des escaliers,
s’accroupir, se mettre en tailleur, se relever...
courir, sauter, pédaler,
danser ou simplement marcher sur un terrain irrégulier.

Mais cette polyvalence a un prix : le genou est souvent soumis à des tensions importantes et dépend beaucoup de l’équilibre musculaire et articulaire entre la hanche, la cheville, le bassin et la région lombaire.

Mais à quoi sert le genou ?

Le genou est une articulation charnière qui fait le lien entre notre hanche et notre pied, et qui adapte la longueur de notre jambe en fonction de ses mouvements et positions.
Grâce à lui, on peut :

monter et descendre des escaliers,
s’accroupir, se mettre en tailleur, se relever...
courir, sauter, pédaler,
danser ou simplement marcher sur un terrain irrégulier.

Mais cette polyvalence a un prix : le genou est souvent soumis à des tensions importantes et dépend beaucoup de l’équilibre musculaire et articulaire entre la hanche, la cheville, le bassin et la région lombaire.

Pourquoi mon genou me fait mal ?

Les douleurs au genou (gonalgies) peuvent avoir de nombreuses origines :

Articulaires : arthrose, entorse, luxation, instabilité, ...
Ménisques : lésion ou dégénérescence du ménisque
Tendons : tendon rotulien, du quadriceps, de la patte d’oie…
Muscles : déséquilibre musculaires ou tension excessive, trigger points, lésions musculaires (claquages), ...
Ligaments : entorse, rupture partielle ou complète (ex : le ligament croisé antérieur), ...
Os : fracture, contusion, ostéochondrite, ...
Fonctionnelles : surcharge, mauvais appuis, troubles de posture
La hanche : il y a souvent un lien entre les douleurs du genou et le fonctionnement de la hanche
La cheville : comme pour la hanche, un mauvais fonctionnement de la cheville peut se répercuter sur le genou
Et parfois une combinaison de plusieurs éléments ...

Dans certains cas, la cause est évidente (chute, torsion, sport, ...), mais il arrive aussi que la douleur s’installe progressivement, sans raison apparente.

Un bilan précis permettra de mieux comprendre l’origine du problème et d’adapter le traitement en conséquence.

Et en physio, on fait quoi ?

La prise en charge dépend du diagnostic médical et du bilan physiothérapeutique.
Selon les besoins, le traitement pourra inclure :

des exercices de renforcement pour stabiliser le genou,
des mobilisations douces et des étirements pour restaurer la mobilité,
des exercices proprioceptifs pour améliorer l’équilibre et le contrôle,
des techniques de relâchement ou de massage pour soulager les tensions,
des conseils de posture, de sport ou de reprise d’activité.

Le but ? Retrouver un genou fonctionnel, fort et mobile, capable de supporter les contraintes du quotidien… sans douleur.

Le mot du physio
Le genou porte notre corps à chaque pas, mais reste dépendant du bon fonctionnement de la hanche, du pied et même du tronc.
Prendre soin de son genou, c’est donc aussi prendre soin de tout le membre inférieur.
Comprendre comment il fonctionne, c’est déjà le premier pas vers une meilleure récupération.