Lombalgie : douleurs lombaires

Auteur : Fabio Buratti – physiothérapeute

La colonne lombaire

La colonne lombaire contient les cinq vertèbres les plus massives de notre colonne.
Pour les identifier en anatomie, elles sont numérotée de L1 à L5.

De haut en bas, chaque vertèbre devient plus volumineuse que la précédente afin de supporter toujours plus le poids. La vertèbre L5 est donc la plus imposante de la colonne !

La colonne lombaire s'articule avec le bassin, juste au-dessus du sacrum, et la colonne thoracique.

Mais à quoi servent les lombaires ?

Elles permettent à notre dos de se courber (flexion), se redresser (extension), se pencher (inclinaison) et se tourner (rotation).

Des combinaisons de chacun de ces mouvements permettent à notre colonne lombaire d'ajuster notre posture aux activités que nous faisons.

La mobilité et la stabilité de la région lombaire influencent directement le bon fonctionnement du bas et du haut du corps.

En effet, grâce à la ceinture abdominale, aux muscles du dos et à de nombreux et puissant ligaments, la colonne lombaire supporte et facilite les mouvements des jambes et des bras, transmettant les forces du bas du corps vers le haut et inversement.

Mais à quoi servent les lombaires ?

Elles permettent à notre dos de se courber (flexion), se redresser (extension), se pencher (inclinaison) et se tourner (rotation).

Des combinaisons de chacun de ces mouvements permettent à notre colonne lombaire d'ajuster notre posture aux activités que nous faisons.

La mobilité et la stabilité de la région lombaire influencent directement le bon fonctionnement du bas et du haut du corps.

En effet, grâce à la ceinture abdominale, aux muscles du dos et à de nombreux et puissant ligaments, la colonne lombaire supporte et facilite les mouvements des jambes et des bras, transmettant les forces du bas du corps vers le haut et inversement.

Pourquoi mes lombaires me font mal ?

Les douleurs lombaires (lombalgies) peuvent avoir de nombreuses origines :
  • disque intervertébrale (hernie discale)
  • osseuse (ex : fracture)
  • articulaire (ex : arthrose, blocage articulaire, hypomobilité, ...)
  • musculaire (ex : faiblesse, tension excessive, trigger points, ...)
  • nerfs (ex : sciatique ou sciatalgie, canal lombaire étroit, ...)
  • ...
Les mouvements répétitifs ou brusques, les postures prolongées ou le manque de mouvement peuvent également être à l'origine de douleurs.

En cas de lombalgie, il n'est pas rare de retrouver également des douleurs autour du bassin, de l'articulation sacro-iliaque, des muscles fessiers, psoas, carré des lombes et/ou piriforme (muscle pyramidal).

Un diagnostic précis pourra guider vers la prise en charge la plus adaptée — même si celle-ci demandera parfois du temps et de la patience. 

Et en physio, on fait quoi ?

Cela dépendra du diagnostic posé par le médecin, puis du bilan physiothérapeutique (anamnèse et évaluation clinique).
La prise en charge en physiothérapie peut inclure :
  • des exercices de mobilisation, de renforcement et de stabilisation,
  • des techniques pour soulager la douleur,
  • des techniques d'assouplissements des zones tendues ou rigides, 
  • des mobilisations des tissus neuro-méningés.
Le tout est de trouver le bon équilibre entre stimuler ce qui doit l’être, relâcher ce qui en a besoin, mais de toujours respecter le rythme du corps et les ressentis de la personne.
Il n’y a donc pas de solution universelle, mais un accompagnement adapté : chaque traitement doit être personnalisé et évoluer avec les symptômes.
Le mot du physio
La région lombaire reste aujourd’hui entourée de nombreuses craintes : beaucoup redoutent encore l’hernie discale ou la fameuse sciatique.
Pourtant, les conseils du type « garde le dos bien droit » ou « ne le courbe surtout pas » font souvent plus de tort que de bien, car ils entretiennent la peur du mouvement (kinésiophobie).

Comme le reste de notre corps, le dos est conçu pour bouger — sinon, pourquoi aurait-il autant de vertèbres articulées ?
N’ayez pas peur de mobiliser votre dos dans toutes les directions. Votre dos est solide !
Écoutez-le lorsqu’il vous envoie un signal d’alerte, mais pas plus ni différemment que n’importe quelle autre partie de votre corps.
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